بسم الله الرحمن الرحيم
Zakat
Lignée duProphèteMuhammad
Objectifsde la prophétie
honnêteté
الزكاة
نسب الرسول - الصادق الامين
من أهداف النبوة
أداء الأمانة
حفظ سورة ( الشرح – الضحى -الليل )
بسم الله الرحمن الرحيم
Zakat
Lignée duProphèteMuhammad
Objectifsde la prophétie
honnêteté
الزكاة
نسب الرسول - الصادق الامين
من أهداف النبوة
أداء الأمانة
حفظ سورة ( الشرح – الضحى -الليل )
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
Al-Zakât
L’aumône légale ( Al-Zakât ) est le troisième Pilier de l’Islam. Allah – Exalté soit-Il – en a institué l’obligation dans Son Livre en disant :
{ Prélève de leurs biens une Sadaqa par laquelle tu les purifies et les bénis. }
[ Sourate 9 - Verset 103 ]
{ Ô les croyants ! Dépensez des meilleures choses que vous avez gagnées
et des récoltes que Nous avons fait sortir de la terre pour vous. }
[ Sourate 2 - Verset 267 ]
{ Et accomplissez la Salat et acquittez la zakat. }
[ Sourate 2 - Verset 111 ]
Le Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - a dit aussi :
L’Islam est bâti sur cinq fondements :
L’attestation qu’il n’y est de dieu qu’Allah et que Mûhammad est Son Serviteur et Son Messager. L'accomplissement de la Prière. L’acquittement de l’aumône légale. Le jeûne du Mois de Ramadhâne. Le Pèlerinage à la Mecque au moins une fois dans sa vie pour celui qui en a les moyens.
Chaque Musulman dont la condition financière est au-dessus d’un certain minimum précisé, doit payer annuellement de ses ressources à 8 catégories qu'Allah a désignées comme suit :
{ Les Sadaqats ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les coeurs sont à gagner (à l'Islam), l'affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d'Allah, et pour le voyageur (en détresse). C'est un décret d'Allah! Et Allah est Omniscient et Sage } [ Sourate 9 - Verset 60 ]
Le pauvre est celui qui ne trouve pas de quoi subvenir à ses besoins et à ceux des siens, en nourriture, vêtements et logement, même s’il possède un montant imposable de biens.
Le nécessiteux peut être plus ou moins aisé que le pauvre. Tout deux sont considérés sur le même pied d’égalité et on leur applique la même règle. Mais Le Prophète dans un hadith, a défini le nécessiteux comme suit :
« Le nécessiteux n’est pas celui qui va d’une personne à une autre, congédié par une bouchée ou deux, par une ou deux dattes, mais le nécessiteux est celui qui n’a rien à dépenser et dont on ne soupçonne pas la privation pour lui venir en aide et qui ne présente pas pour demander l’aumône »
[ Hadith rapporté par Al-Boukhari ]
La zakat n’est valable qu’accompagnée de l’intention de la faire. Si elle en est dépourvue, elle n’a plus valeur de Zakât,, car le Prophète dit :
« Tout acte est relié à l’intention qui l’inspire et nul n’a de son œuvre que la valeur de son dessein ».
Donc, celui qui s’en acquitte, doit avoir à l’esprit que c’est bien la Zakât de ses biens qu’il fait en vue d’être agréable à Allah . La sincérité est la condition pour l’agrément de toute dévotion.
Allah dit :
{ …cette Loi ne leur est prescrit que d’adorer Allah d’un culte sincère } [ Sourate 98 - Verset 5 ]
L’argent que nous versons à titre de zakât n'est pas quelque chose dont Allah a besoin ou qu'Il reçoit. Il est au-dessus de tout besoin ou désir. Il nous promet, dans Sa grâce infinie, des récompenses innombrables si nous aidons nos semblables.
Mais il y met une condition fondamentale : quand nous versons la zakât au nom d'Allah nous ne devons pas attendre ni exiger un profit terrestre des bénéficiaires ni essayer de nous établir une réputation de philanthrope.
La zakât est aussi fondamentale dans l'Islam que les autres formes des ‘Ibâdât : Salât (la prière) et Sawm (le jeûne). Son importance réside dans le fait qu'elle nourrit en nous les qualités de sacrifice et nous débarrasse de l'égoïsme. L’Islam accueille en son sein ceux-là seuls qui sont prêts, dans la voie d'Allah, à distribuer une part de leurs biens durement gagnés, volontairement et sans aucun espoir de profit temporel ou personnel.
L’Islam n'a rien à faire avec les avares. Un vrai musulman, quand l'appel viendra, sacrifiera tous ses biens selon le désir d'Allah , car la zakât l'a déjà entraîné à cela. La société musulmane a énormément à gagner à l'institution de la zakât. C'est le devoir le plus strict de tout musulman fortuné de venir en aide à ses semblables pauvres ou dans une situation moins favorisée. Sa richesse ne doit pas être utilisée uniquement pour son confort et son luxe personnels ; d'autres ont aussi un titre sur ses biens : les veuves et les orphelins de la nation, les pauvres et les invalides ; ceux qui ont des capacités mais manquent des moyens de chercher un emploi utile, ceux qui ont les capacités mais pas d'argent pour acquérir de l'instruction et devenir ainsi des membres actifs de la communauté.
Celui qui ne reconnaît pas un droit sur ses biens à de telles personnes de sa communauté est réellement cruel. Car il ne pourrait y avoir de plus grande cruauté que de remplir ses coffres tandis que des milliers d'êtres meurent de faim ou souffrent du chômage. L’Islam est l'ennemi juré d'une telle forme d'égoïsme et de cupidité. Les incroyants, dénués de tout sentiment d'amour universel, ne savent que conserver leur argent, et pour le faire fructifier le prêtent avec intérêts. Les enseignements de l'Islam sont l'exacte antithèse de cette attitude. Ici on partage sa richesse avec ses semblables et on les aide ainsi à se suffire à eux-mêmes et à devenir des membres productifs de la société.
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
Sache qu’on ne peut donner la Zakât qu’aux catégories de personnes qu’Allah a exposé
dans Son Livre, Allah dit :
Les sadaqâts ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les cœurs sont à gagner (à l’Islam), l’affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et pour le voyageur (en détresse). C’est un décret d’Allah! Et Allah est Omniscient et Sage ( Sourate 9 - At-Tawbah : 60)
Les catégories citées dans ce noble verset sont celles qui méritent la Zakât, et il y a unanimité (des savants) pour dire qu’il n’est pas permis d’en donner quoi que ce soit à d’autres qu’eux.[…]
Cheikh ibn Taymiyah a dit : « Il est obligatoire de la donner à ces huit catégories si on en trouve, sinon on la donne à ceux d’entre eux qui sont présents et envoyer le reste vers les lieux où on trouve ces autres catégories. »
Ibn Taymiyah dit que le nécessiteux qui néglige la prière ne doit rien percevoir tant qu’il ne se sera pas repenti et n'aura pas repris la prière, car la négligence de ce devoir est un grave péché. Il n’est pas acceptable qu’un homme qui se rend coupable de ce péché soit aidé financièrement tant qu’il ne se sera pas repenti à Dieu : une telle personne sera donc privée de son droit à la zakât, à moins que ceci ne l’aide à revenir vers le droit chemin et à se réformer.
Il n’est pas permis de s’écarter de ces huit catégories citées par Allah pour donner dans d’autres actes de bien, comme la construction des mosquées ou des écoles, d’après la Parole d’Allah : « « Les aumônes (obligatoires) ne sont que pour les pauvres, les indigents… », ici le mot « que » (innamâ) induit la stricte limitation, appuie le jugement de ce qui suit et rejette ce qui est en dehors de ces huit catégories.
Le sens est alors : les aumônes ne sont pas destinées à autres que ceux-là, mais uniquement à eux. Et Allah n’a nommé ces huit catégories que pour montrer que la Zakât ne sortait pas de ces catégories et ne pouvait être donnée à d’autres.
Ces catégories se divisent en deux :
- Ceux qui sont dans le besoin parmi les musulmans
- Ceux qui, si on leur donne de la Zakât, cela aidera l’islam et les renforcera dans leur foi.
Ces huit catégories sont :
1 – Les indigents :
Ils sont plus dans le besoin que les pauvres, car Allah a commencé par eux, et Allah ne commence que par ce qui est plus important. Les indigents sont ceux qui ne trouvent rien pour vivre et ne peuvent chercher cette subsistance eux-mêmes, ou n’en trouvent qu’une partie mais insuffisante. Il faut leur donner de la Zakât ce qui va leur suffire s’ils ne trouvent vraiment rien de quoi vivre, ou leur donner le complément nécessaire s’ils ne trouvent pas suffisamment de quoi vivre une année complète.
2 – Les pauvres :
Leur condition est meilleure que celle des indigents, le pauvre est celui qui trouve presque suffisamment de quoi vivre ou la moitié. On lui donne de la Zakât le complément qui va lui suffire à vivre une année entière.
3 - Ceux qui travaillent à la percevoir :
Ils sont ceux qui la collectent, la protègent et la distribuent à ceux qui la méritent sous l’ordre du gouverneur des musulmans. On leur donne de la Zakât un salaire pour leur travail, sauf si le gouverneur leur octroie déjà un salaire, dans ce cas ils n’ont aucun droit à la Zakât. Aujourd’hui, les collecteurs sont payés par l’Etat, il leur est donc interdit de prendre quoi que ce soit de la Zakât pour leur travail, car ils ont déjà reçu un salaire pour leur travail.
4 - Ceux dont on veut rapprocher les coeurs : ils sont de deux types : mécréants et musulmans.
On peut donner la Zakât au mécréant si on espère sa conversion à l’islam afin de renforcer son intention et sa motivation, ou si en lui donnant la Zakât on va protéger les musulmans de son mal ou du mal d’un autre. Quant au musulman, on peut lui donner de la Zakât pour renforcer sa foi ou si on espère la conversion des gens de son rang, et pour d’autres buts semblables profitables aux musulmans. Mais il ne faut faire cela qu’en cas de nécessité, car Omar, Othmân et Alî ont délaissé l’octroi à ceux dont on veut rapprocher les coeurs, car cela n’était pas nécessaire à leur époque.
5 - Pour affranchir (les esclaves) :
Ils sont ceux qui sont faits prisonniers et qui ne trouvent pas de quoi se faire libérer, on peut alors donner de quoi payer la rançon et les libérer de leur joug. Il est aussi permis au musulman d’acheter un esclave avec sa Zakât et de l'affranchir. Il peut aussi racheter avec la Zakât le prisonnier musulman, car en faisant cela on libère le musulman de la captivité.
6 - Ceux qui sont lourdement endettés : ils sont de deux types :
Celui qui est endetté pour d’autres, par exemple s’il y a une divergence entre deux tribus ou deux villages sur une affaire de droit du sang ou d’argent et que cela amène entre eux haine et inimitié, quelqu’un peut s’interposer et donner de ses biens en compensation de ce qu’il y a entre eux, afin de mettre fin à cette querelle. Celui qui fait cela aura fait un grand bien et il lui est permis de le prendre de la Zakât afin que cela ne le prive pas de tous ses biens et que cela l’encourage lui et d’autres à accomplir cet acte noble qui met fin aux querelles et aux troubles.
Plus encore, le Législateur a clairement exposé ce cas, comme il est rapporté dans le Sahîh Muslim d’après Qubaysah qui dit : « Je me suis acquitté d’une dette pour un autre et le Prophète m’a dit : « Reste jusqu’à ce que les aumônes (Zakât) nous arrivent, afin que nous ordonnions qu’on te la donne. »
Celui qui est endetté pour lui-même, comme celui qui veut acheter sa liberté à un mécréant, ou celui qui a une dette qu’il ne peut régler. On lui donnera alors de la Zakât de quoi payer sa dette.
7 - Dans le sentier d’Allah :
C'est-à-dire donner à ceux qui sont partis combattre et qui ne perçoivent pas de salaire (du gouverneur), car le sens générale de « sur le sentier d’Allah » est le combat.
Allah dit : « Allah aime ceux qui combattent sur Son sentier » ( Sourate As-Sâf - verset 4) .
8 - Le voyageur (dans le besoin) :
C'est-à-dire le voyageur stoppé dans son voyage du fait qu’il n’a plus d’argent ou qu’il l’a perdu. (Littéralement dans le verset : « Fils du chemin ») ainsi on a nommé celui qui est sur les routes « fils du chemin ». On peut lui donner ce qui va lui permettre de rentrer chez lui, et s’il est en chemin vers un autre pays, on va lui donner ce qui lui permettra de s’y rendre et de revenir chez lui.
Entre dans cette catégorie : l’invité comme l’a dit Ibn 'Abbas et d’autres. Et si on donne quelque chose au voyageur, au combattant, à l’endetté ou au prisonnier et qu’il en reste quelque chose après avoir comblé leur besoin, ils doivent le rendre, car ils ne possèdent pas totalement ce qu’on leur a donné, mais uniquement ce qui leur est nécessaire. Cela ne leur est dû qu’en raison d’une cause et si cette cause disparaît le droit aussi disparaît.
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Sache qu’il est permis de donner l’intégralité de la Zakât à une seule des catégories citées, Allah dit :
« Si vous donnez ouvertement vos aumônes, c’est bien. Mais si vous les donnez en secret aux pauvres, c’est encore mieux pour vous. » ( sourate 2 Al-Baqara - verset 271)
Aussi d’après le hadith de Muâdh ibn Jabal, lorsque le Prophète l’a envoyé au Yémen : « Informe-les qu’Allah leur a rendu obligatoire une aumône prise de leurs riches et donnée à leurs pauvres. » (Al-Bukhârî et Muslim). Dans le verset et le hadith, une seule catégorie est citée, ce qui montre que l’on peut ne la donner qu’à eux.
On peut également ne la donner qu’à une seule personne, car le Prophète a ordonné à Banî Zarîq de donner leurs aumônes à Salma ibn Sakhr (rapporté par Ahmad). Il dit aussi à Qubaydah : « Reste jusqu’à ce que les aumônes (Zakât) nous arrivent, afin que nous ordonnions qu’on te la donne. » Ces deux hadiths montrent qu’il est permis de ne donner qu’à une seule personne parmi les huit catégories.
Il est préférable de la donner aux proches dont la prise en charge n’est pas obligatoire, ceci de proche en proche, d'après la parole du Prophète : « L’aumône que tu feras à ton proche et à la fois une aumône et maintien des liens de parenté. » ( rapporté par At-Tirmidhî)
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Il n’est pas permis de donner la Zakât à la tribu des Banî Hâshim, auxquels s’ajoutent la famille de 'Abbâs, 'Alî, Ja'far, 'Aqîl, Al-Hârith ibn 'Abd Al-Muttalib et Abû Lahab, d’après la parole du Prophète : « Les aumônes ne conviennent pas à la famille de Mouhammad, ce ne sont que "les impuretés des gens". » ( rapporté par Mouslim)
Il n’est pas permis de donner la Zakât à une femme pauvre si elle est prise en charge par son mari qui lui est riche,également au pauvre s’il a un proche riche qui le prend en charge, car ils peuvent se passer de prendre de la Zakât.
Il n’est pas permis de donner la Zakât aux proches dont la prise en charge est obligatoire, car ce faisant celui qui agit ainsi « protègerait » son argent.
Quant à ceux qu’il prend en charge par bonté (et non par obligation) il peut leur donner de sa Zakât. Ainsi, Al-Boukhârî rapporte que l’épouse de Abdullah a interrogé le Prophète à propos de deux neveux orphelins qu’elle élevait, si elle pouvait leur donner sa Zakât ? Il répondit oui.
Il n’est pas permis de donner la Zakât aux ascendants qui sont les parents et grands-parents, ni aux descendants qui sont les enfants et petits-enfants.
Il n’est pas permis de donner la Zakât à l’épouse car elle n’en a pas besoin étant donné qu’il doit la prendre en charge, et que ce faisant il « protègerait » son argent.
Le musulman doit s’assurer de la situation de ceux à qui il donne sa Zakât, s’il la donne à celui dont il pense qu’il la mérite, puis il lui apparaît qu’il ne la mérite pas, cela ne lui est pas compté, mais si rien ne lui apparaît cela lui est compté. Il se suffit de ce qui est plus probable tant que rien de contraire ne lui apparaît, car lorsque deux hommes sont venus demander l’aumône au Prophète il les a regardés et a vu qu’ils étaient robustes, il leur dit : « Si vous voulez je vous en donne une part, mais (sachez) que ni le riche ni
l’homme fort et capable n’y a droit. » ( rapporté par Abou Dâwoud).
De Cheikh Salih El Fawzan
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est un homme aimé de 1.2 milliards de musulmans à travers le monde. C’est l’homme qui nous a enseigné la patience face à l’adversité et qui nous a appris à vivre en ce monde tout en gardant à l’esprit la vie éternelle de l’au-delà. C’est au prophète Mohammed, dont le comportement et la haute moralité sont des exemples, pour nous, que Dieu révéla le Coran. La vie tout entière de Mohammed constituait l’expression du Coran. Il comprenait ce livre à la perfection, il l’aimait et fondait toute sa vie sur ses préceptes. Il a enseigné à ses fidèles à réciter le Coran, à respecter ses principes et à l’aimer. Quand les musulmans professent leur foi en un seul Dieu, ils attestent également de leur croyance en Mohammed en tant que serviteur et dernier messager de Dieu.
Quand un musulman entend prononcer le nom de Mohammed, il demande à Dieu de lui envoyer Ses bénédictions. Le prophète Mohammed était un être humain comme un autre; mais c’est son amour pour l’humanité qui le distinguait des autres. Nous, musulmans, aimons le prophète Mohammed; mais c’est son amour envers nous qui a fait de lui un homme comme nul autre. Il souhaitait accéder au Paradis, oui, mais il le souhaitait aussi, avec la même intensité, pour chacun d’entre nous. Et il lui arrivait de pleurer, non pour lui-même, mais pour sa oummah[1] (sa communauté) et pour l’humanité. On l’entendait souvent pleurer en disant : « Ô mon Dieu, ma oummah, ma oummah! »
Les musulmans croient aux mêmes prophètes que ceux mentionnés dans la Bible et la Torah, incluant Noé, Moïse, Abraham et Jésus, et ils croient que chaque prophète fut envoyé avec le même message, i.e. de n’adorer que Dieu, de manière totalement exclusive. Il existe cependant une différence entre les autres prophètes et le prophète Mohammed. Avant Mohammed, les prophètes étaient envoyés à des peuples particuliers, en des lieux particuliers. Mohammed fut toutefois envoyé à toute l’humanité, avec un dernier message destiné à guider les hommes jusqu’à la fin des temps.
Dieu nous dit, dans le Coran, qu’Il a envoyé Mohammed comme une miséricorde pour l’humanité. « Et Nous ne t’avons envoyé (ô Mohammed) qu’en miséricorde à l’univers. » (Coran 21:107) Dieu ne dit pas que Mohammed fut envoyé uniquement au peuple d’Arabie ou uniquement aux gens vivant au 7e siècle. Il affirme clairement que Mohammed n’est pas un prophète comme les autres, que son message est destiné à toute l’humanité, jusqu’à la fin des temps. Les musulmans l’aiment, le respectent et tentent de suivre son exemple. Ils ont tant d’estime pour lui que cela leur est pénible de voir ou d’entendre leur prophète ridiculisé ou attaqué.
À travers l’histoire et à travers le monde, des non-musulmans ont démontré un profond respect envers le prophète Mohammed et il est considéré comme l’un des hommes ayant eu le plus d’influence sur le monde religieux et non-religieux. Mahatma Ghandi l’a décrit comme très scrupuleux quant à ses engagements, d’un intense dévouement envers ses amis et ses fidèles, intrépide, courageux et doté d’une confiance inébranlable en Dieu et en la mission qui lui était confiée. Le prophète Mohammed a enseigné l’islam comme mode de vie, fondé un empire, établi un code moral et institué un code de loi basé sur le respect, la tolérance et la justice.
Mais qu’est-ce qui inspire autant de dévouement envers le prophète Mohammed? Est-ce sa nature délicate et aimante, sa gentillesse et sa générosité, ou encore son empathie envers toutes les créatures, humaines, animales et végétales? Mohammed était un homme dévoué qui a passé les vingt-trois dernières années de sa vie à enseigner, à ses compagnons et à ses fidèles, à adorer Dieu et à respecter l’humanité. Il était très conscient de l’énorme responsabilité que Dieu lui avait confiée. Il faisait donc très attention à prêcher correctement le message de Dieu et mettait en garde ses fidèles contre le fait de l’aduler comme les chrétiens adulaient Jésus et sa mère, Marie.[2]
Les musulmans n’adorent pas le prophète Mohammed, car ils comprennent qu’il n’était qu’un être humain. Cependant, il mérite notre plus grand respect et notre amour. Mohammed aimait tant l’humanité qu’il lui arrivait de pleurer par crainte pour elle. Il aimait sa oummah d’un amour si profond, que Dieu dit, dans le Coran :
« Il vous est certes venu un messager choisi parmi vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude envers vous, plein de compassion et de miséricorde envers les croyants. » (Coran 9:128)
Le prophète Mohammed nous a enseigné à aimer Dieu et à Lui obéir. Il nous a enseigné à nous montrer bons les uns envers les autres, à respecter les aînés et à prendre soin des enfants. Il nous a appris qu’il était préférable de donner plutôt que de recevoir et que toute vie humaine mérite d’être respectée. Il nous a enseigné à aimer pour nos frères et sœurs en islam ce que nous aimons pour nous-mêmes. Il nous a dit que les familles et les communautés sont essentielles et a souligné que les droits individuels, bien qu’importants, ne doivent pas prévaloir sur la stabilité d’une société et sur ses valeurs morales. Enfin, il nous a appris que l’homme et la femme sont égaux aux yeux de Dieu et qu’aucune personne n’est meilleure qu’une autre si ce n’est au niveau de sa piété et de sa dévotion envers Dieu.
Qui est le prophète Mohammed? C’est tout simplement l’homme qui se tiendra debout, devant Dieu, au Jour du Jugement, et qui suppliera Dieu de Se montrer miséricordieux envers nous. Autrement dit, il intercèdera en notre faveur. Les musulmans l’aiment parce qu’il est le serviteur et messager de Dieu, parce qu’il est une miséricorde pour l’humanité et parce que sa bonté et son dévouement envers l’humanité sont sans précédent.
Footnotes:[1] La traduction du mot arabe oummah est nation. Mais cela va bien au-delà d’un simple pays avec frontières; il s’agit plutôt d’une fraternité d’hommes, de femmes et d’enfants unis par leur amour pour un Dieu unique et par leur admiration profonde pour Mohammed, prophète de Dieu.
[2] Sahih Al-Boukhari
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
Qui est le prophète Mohammed?
Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est un homme aimé de 1.2 milliards de musulmans à travers le monde. C’est l’homme qui nous a enseigné la patience face à l’adversité et qui nous a appris à vivre en ce monde tout en gardant à l’esprit la vie éternelle de l’au-delà. C’est au prophète Mohammed, dont le comportement et la haute moralité sont des exemples, pour nous, que Dieu révéla le Coran. La vie tout entière de Mohammed constituait l’expression du Coran. Il comprenait ce livre à la perfection, il l’aimait et fondait toute sa vie sur ses préceptes. Il a enseigné à ses fidèles à réciter le Coran, à respecter ses principes et à l’aimer. Quand les musulmans professent leur foi en un seul Dieu, ils attestent également de leur croyance en Mohammed en tant que serviteur et dernier messager de Dieu.
Quand un musulman entend prononcer le nom de Mohammed, il demande à Dieu de lui envoyer Ses bénédictions. Le prophète Mohammed était un être humain comme un autre; mais c’est son amour pour l’humanité qui le distinguait des autres. Nous, musulmans, aimons le prophète Mohammed; mais c’est son amour envers nous qui a fait de lui un homme comme nul autre. Il souhaitait accéder au Paradis, oui, mais il le souhaitait aussi, avec la même intensité, pour chacun d’entre nous. Et il lui arrivait de pleurer, non pour lui-même, mais pour sa oummah[1] (sa communauté) et pour l’humanité. On l’entendait souvent pleurer en disant : « Ô mon Dieu, ma oummah, ma oummah! »
Les musulmans croient aux mêmes prophètes que ceux mentionnés dans la Bible et la Torah, incluant Noé, Moïse, Abraham et Jésus, et ils croient que chaque prophète fut envoyé avec le même message, i.e. de n’adorer que Dieu, de manière totalement exclusive. Il existe cependant une différence entre les autres prophètes et le prophète Mohammed. Avant Mohammed, les prophètes étaient envoyés à des peuples particuliers, en des lieux particuliers. Mohammed fut toutefois envoyé à toute l’humanité, avec un dernier message destiné à guider les hommes jusqu’à la fin des temps.
Dieu nous dit, dans le Coran, qu’Il a envoyé Mohammed comme une miséricorde pour l’humanité. « Et Nous ne t’avons envoyé (ô Mohammed) qu’en miséricorde à l’univers. » (Coran 21:107) Dieu ne dit pas que Mohammed fut envoyé uniquement au peuple d’Arabie ou uniquement aux gens vivant au 7e siècle. Il affirme clairement que Mohammed n’est pas un prophète comme les autres, que son message est destiné à toute l’humanité, jusqu’à la fin des temps. Les musulmans l’aiment, le respectent et tentent de suivre son exemple. Ils ont tant d’estime pour lui que cela leur est pénible de voir ou d’entendre leur prophète ridiculisé ou attaqué.
À travers l’histoire et à travers le monde, des non-musulmans ont démontré un profond respect envers le prophète Mohammed et il est considéré comme l’un des hommes ayant eu le plus d’influence sur le monde religieux et non-religieux. Mahatma Ghandi l’a décrit comme très scrupuleux quant à ses engagements, d’un intense dévouement envers ses amis et ses fidèles, intrépide, courageux et doté d’une confiance inébranlable en Dieu et en la mission qui lui était confiée. Le prophète Mohammed a enseigné l’islam comme mode de vie, fondé un empire, établi un code moral et institué un code de loi basé sur le respect, la tolérance et la justice.
Mais qu’est-ce qui inspire autant de dévouement envers le prophète Mohammed? Est-ce sa nature délicate et aimante, sa gentillesse et sa générosité, ou encore son empathie envers toutes les créatures, humaines, animales et végétales? Mohammed était un homme dévoué qui a passé les vingt-trois dernières années de sa vie à enseigner, à ses compagnons et à ses fidèles, à adorer Dieu et à respecter l’humanité. Il était très conscient de l’énorme responsabilité que Dieu lui avait confiée. Il faisait donc très attention à prêcher correctement le message de Dieu et mettait en garde ses fidèles contre le fait de l’aduler comme les chrétiens adulaient Jésus et sa mère, Marie.[2]
Les musulmans n’adorent pas le prophète Mohammed, car ils comprennent qu’il n’était qu’un être humain. Cependant, il mérite notre plus grand respect et notre amour. Mohammed aimait tant l’humanité qu’il lui arrivait de pleurer par crainte pour elle. Il aimait sa oummah d’un amour si profond, que Dieu dit, dans le Coran :
« Il vous est certes venu un messager choisi parmi vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude envers vous, plein de compassion et de miséricorde envers les croyants. » (Coran 9:128)
Le prophète Mohammed nous a enseigné à aimer Dieu et à Lui obéir. Il nous a enseigné à nous montrer bons les uns envers les autres, à respecter les aînés et à prendre soin des enfants. Il nous a appris qu’il était préférable de donner plutôt que de recevoir et que toute vie humaine mérite d’être respectée. Il nous a enseigné à aimer pour nos frères et sœurs en islam ce que nous aimons pour nous-mêmes. Il nous a dit que les familles et les communautés sont essentielles et a souligné que les droits individuels, bien qu’importants, ne doivent pas prévaloir sur la stabilité d’une société et sur ses valeurs morales. Enfin, il nous a appris que l’homme et la femme sont égaux aux yeux de Dieu et qu’aucune personne n’est meilleure qu’une autre si ce n’est au niveau de sa piété et de sa dévotion envers Dieu.
Qui est le prophète Mohammed? C’est tout simplement l’homme qui se tiendra debout, devant Dieu, au Jour du Jugement, et qui suppliera Dieu de Se montrer miséricordieux envers nous. Autrement dit, il intercèdera en notre faveur. Les musulmans l’aiment parce qu’il est le serviteur et messager de Dieu, parce qu’il est une miséricorde pour l’humanité et parce que sa bonté et son dévouement envers l’humanité sont sans précédent.
Footnotes:[1] La traduction du mot arabe oummah est nation. Mais cela va bien au-delà d’un simple pays avec frontières; il s’agit plutôt d’une fraternité d’hommes, de femmes et d’enfants unis par leur amour pour un Dieu unique et par leur admiration profonde pour Mohammed, prophète de Dieu.
[2]Sahih Al-Boukhari
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
La mission prophétique en islam
La mission prophétique est commune à toutes les religions révélées par Dieu, comme le judaïsme, le christianisme et l’islam. En islam, cependant, elle occupe un statut particulier et possède une signification différente.
Selon l’islam, Dieu a créé l’homme pour une noble raison, c’est-à-dire pour L’adorer et pour mener une vie vertueuse fondée sur Ses enseignements et Son message. Comment l’homme pourrait-il connaître le rôle que Dieu attend de lui et la raison de son existence s’il ne reçoit pas de directives claires et applicables de la part de Dieu? C’est ici que la mission prophétique entre en jeu. Parmi chaque nation, Dieu a choisi au moins un prophète afin que celui
-ci transmette Son message à son peuple.
Comment ces prophètes ont-ils été choisis et qui donc étaient-ils pour mériter un tel honneur
?
La mission prophétique est une bénédiction et une faveur de Dieu, qu’Il accorde à qui Il veut. Cependant, si l’on considère les différents messagers qui ont été envoyés, dans le passé, on reconnaît chez chacun d’eux trois caractéristiques communes :
1. Il est le meilleur homme de sa communauté, à la fois moralement et intellectuellement. Cela va de soi lorsque l’on sait que la vie d’un prophète sert de modèle à suivre pour ses fidèles. Sa personnalité doit pouvoir inciter les gens à accepter son message, car il est naturel que les gens soient rebutés par une personne au mauvais caractère. Puis, après avoir reçu le message qu’il doit transmettre, il devient infaillible, c’est-à-dire qu’il ne commet plus de péchés. Il peut, certes, commettre certaines erreurs sans gravité; dans ce cas, il reçoit habituellement une révélation qui vient la corriger.
2. Pour prouver aux gens qu’il n’est pas un imposteur, Dieu le soutient par des miracles. Ces miracles ne sont pas accomplis par le prophète lui-même, mais sont rendus possibles par le pouvoir et par la permission de Dieu, et touchent habituellement les domaines dans lesquels le peuple auxquels ils s’adressent excellent ou sont reconnus comme supérieurs. Nous pouvons illustrer ce fait en donnant pour exemple les grands miracles accordés aux trois prophètes des trois grandes religions : le judaïsme, le christianisme et l’islam.
De nombreuses personnes du peuple de Moïse excellaient dans la pratique de la magie; alors son plus grand miracle a été de vaincre la magie des plus grands magiciens de l’Égypte, à son époque. Les contemporains de Jésus étaient connus pour être de bons médecins; ses miracles ont donc consisté à faire revivre le mort et à guérir celui qui était atteint d’une maladie incurable. Les Arabes, à l’époque du prophète Mohammed (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui), étaient connus pour leur éloquence et pour leur grand talent en poésie. Alors le plus grand miracle de Mohammed a été le Coran, que des légions de poètes et d’orateurs n’ont jamais été capables d’imiter bien qu’ils en aient été mis au défi par le Coran lui-même. Le miracle de Mohammed est particulier. En effet, tous les miracles apportés par les autres prophètes étaient limités dans l’espace et dans le temps, c’est-à-dire qu’ils ont été présentés à des peuples particuliers, à des moments particuliers. Mais le miracle du prophète Mohammed (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui), le Coran, est universel et éternel. Les générations passées en ont été témoin, et les générations futures seront également témoin de sa nature miraculeuse du point de vue du style, du contenu et de sa haute spiritualité. Ces caractéristiques du Coran sont une preuve de son origine divine.
3. Chaque prophète affirme clairement que le message qu’il reçoit n’est pas de sa propre invention mais qu’il provient de Dieu et qu’il est destiné au bien-être de l’humanité. Il confirme également ce qui a été révélé avant lui et ce qui sera peut-être révélé après lui. Il fait cela pour démontrer qu’il n’est là que pour transmettre le message qui lui a été confié par l’Unique véritable Dieu, Dieu de tous les peuples et de toutes les époques. Le message, donc, est essentiellement le même et sert le même objectif. Ainsi, lorsqu’un prophète transmet un message, celui-ci ne doit pas dévier de ce qui avait été révélé avant lui ou de ce qui pourrait être révélé après lui.
Les prophètes sont essentiels pour transmettre les instructions et le message de Dieu à l’humanité. Nous n’avons aucun autre moyen de connaître la raison pour laquelle nous avons été créés. Qu’adviendra-t-il de nous après notre mort? Y a-t-il une vie après la mort? Sommes-nous redevables de nos actions? Ces questions et beaucoup d’autres sur Dieu, les anges, le Paradis, l’Enfer et d’autres sujets connexes ne peuvent trouver réponse si ce n’est par l’intermédiaire d’une révélation directe du Créateur, de Celui qui connaît le monde invisible. Ces réponses doivent être authentiques et doivent être apportées par des individus que nous respectons et en qui nous avons confiance. Voilà pourquoi les messagers occupent une si haute position par rapport au commun des mortels sur le plan de la conduite morale et de l’intelligence.
Ainsi, les histoires calomniant certains prophètes, que l’on retrouve dans la Bible, sont, pour les musulmans, totalement inacceptables. Par exemple, la Bible raconte que le prophète Lot aurait eu des rapports incestueux alors qu’il était ivre et que le prophète David aurait envoyé un de ses leaders à sa mort pour pouvoir épouser sa femme. Mais pour les musulmans, les prophètes se situent bien au-delà de ce qui est rapporté dans ces récits. Du point de vue islamique, ces récits ne contiennent aucune vérité.
Les prophètes sont aussi soutenus miraculeusement par Dieu et ont pour ordre d’assurer la continuité du message. Le contenu du message des prophètes aux hommes peut être résumé comme suit :
a) Un concept de Dieu clair et facile à comprendre : Ses attributs, Sa création, ce qui peut et ce qui ne doit pas Lui
être attribué.
b) Un concept clair du monde invisible, des anges, des djinns, du Paradis et de l’Enfer.
c) La raison pour laquelle Dieu nous a créés, ce qu’Il attend de nous, les récompenses pour Lui avoir obéi, et les châtiments pour Lui avoir désobéi.
d) Comment diriger nos sociétés selon Sa volonté, c’est-à-dire des instructions et des lois claires qui, lorsque appliquées correctement et honnêtement, ne peuvent que résulter en une société qui fonctionne de façon harmonieuse.
Il est clair, d’après ce qui précède, que rien ni personne ne peut prétendre remplacer les prophètes. Même de nos jours, avec les progrès de la science, la seule source d’information authentique sur le monde surnaturel demeure la révélation. Ni la science ni les expériences « mystiques » ne peuvent servir de guide à l’homme. La première est trop matérialiste et limitée, tandis que les secondes sont trop subjectives et trompeuses.
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
Combien de prophètes Dieu a-t-Il envoyé à l’humanité? Nous ne pouvons être certains que de ce qui est clairement mentionné dans le Coran, c’est-à-dire qu’Il a envoyé un prophète à chaque nation. Car un des principes de Dieu est qu’Il ne demandera jamais de comptes à un peuple à moins de l’avoir clairement informé de ce qui lui est permis et de ce qui lui est interdit. Le Coran mentionne les noms de 25 prophètes et laisse entendre qu’il y en a eu d’autres dont les noms n’ont pas été transmis au prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Parmi ces 25 noms, on retrouve ceux de Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur eux tous), qui sont les cinq plus grands prophètes de Dieu. On les appelle les « prophètes résolus ».
Un aspect remarquable de la croyance islamique en la prophétie est le fait que les musulmans croient en tous les messagers de Dieu sans exception et leur vouent à tous le plus grand respect. Tous les prophètes ont été envoyés par le même Dieu unique et pour la même raison : guider l’humanité vers Dieu. Croire en chacun d’eux est donc essentiel et logique. Certaines personnes ne croient qu’en certains d’entre eux tout en rejetant les autres; cette attitude ne peut que découler d’une mauvaise compréhension du rôle joué par les prophètes ou d’un préjugé racial. Les musulmans sont les seuls au monde à considérer la croyance en tous les prophètes comme un des articles de la foi. Les juifs rejettent Jésus et Mohammed (que la paix soit sur eux) et les chrétiens rejettent
Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Les musulmans, quant à eux, les considèrent tous comme des messagers de Dieu, qui ont transmis Son message à l’humanité afin de la guider. Cependant, les révélations transmises par les prophètes qui ont précédé Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) ont toutes été altérées d’une façon ou d’une autre.
Dans le Coran, Dieu enjoint les musulmans à croire en tous les prophètes:
« Dites, (ô musulmans) : « Nous croyons en Dieu et en ce qui nous est révélé, et en ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné à (tous) les prophètes, de la part de leur Seigneur. Nous ne faisons aucune distinction entre eux et nous nous soumettons entièrement à Dieu. » (Coran 2:136)
Aux versets suivants, le Coran dit aux musulmans que cette croyance est la seule qui soit véritable et juste. Si les autres nations y croient également, c’est qu’elles suivent la bonne voie; mais si elles n’y croient pas, c’est qu’elles suivent leurs caprices et leurs préjugés et Dieu saura s’occuper d’elles :
« S’ils croient à ce à quoi vous croyez, ils seront alors guidés [dans la bonne voie]. Mais s’ils se détournent, alors ils seront coupables de schisme et Dieu vous suffira (pour vous défendre) contre eux. Certes, Il entend tout et Il sait tout. « (Notre religion est) la religion de Dieu, [l’islam]. Et quelle religion est meilleure que celle de Dieu? » » (Coran 2:137-138)
Il y a deux points importants, au sujet de la prophétie, qui doivent être clarifiés. Ils concernent les rôles de Jésus et de Mohammed (que la paix soit sur eux) comme prophètes.
Les versets coraniques relatant l’histoire de Jésus rejettent catégoriquement le concept de sa « divinité » et l’idée qu’il serait le « fils de Dieu », et le présentent plutôt comme un des grands prophètes de Dieu. Le Coran précise clairement que le fait que Jésus soit né sans avoir été conçu par un homme ne fait pas de lui le fils de Dieu, et il donne comme exemple Adam, qui a été créé par Dieu et qui n’a eu ni père ni mère.
« Certes, pour Dieu, Jésus est comme Adam, qu’Il créa de poussière (de la terre), puis lui dit : « Sois! » et il fut. » (Coran 3:59)
Comme d’autres prophètes, Jésus a accompli des miracles. Par exemple, il a fait revivre le mort et il a guéri l’aveugle et le lépreux; mais à chaque fois, il a clairement affirmé que ces miracles étaient l’œuvre de Dieu et non la sienne. En fait, si tant d’idées fausses sur la personnalité et la mission de Jésus (que la paix soit sur lui) ont pu se répandre parmi ses fidèles, c’est que le message divin qu’il prêchait n’a jamais été mis par écrit de son vivant; il ne l’a été qu’environ un siècle plus tard. Selon le Coran, Jésus a été envoyé au peuple d’Israël; il a confirmé la validité de la Torah, qui avait été révélée par Moïse (que la paix soit sur lui), et il a annoncé la bonne nouvelle de la venue d’un dernier messager après lui.
« Et quand Jésus, fils de Marie, dit : « Ô enfants d’Israël! Je suis vraiment le messager de Dieu, qui vous est [envoyé] pour confirmer ce qui a été (révélé), avant ma venue, dans la Torah, et pour vous annoncer la bonne nouvelle d’un messager qui viendra après moi et dont le nom sera « Ahmed ». (Coran 61:6)
Cependant, la majorité des juifs ont rejeté son ministère. Ils ont comploté pour le tuer et l’ont crucifié (ou du moins se sont-ils imaginé l’avoir crucifié). Mais le Coran réfute cette croyance et affirme qu’ils ne l’ont ni tué ni crucifié. La vérité, c’est que Jésus a été élevé vers Dieu. Il y a un verset, dans le Coran, qui laisse entendre que Jésus reviendra sur terre et que tous les chrétiens et les juifs croiront en lui avant sa mort. D’ailleurs, cette affirmation est corroborée par plusieurs hadiths du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).
Le dernier des prophètes envoyés par Dieu, Mohammed, est né en Arabie au sixième siècle de l’ère chrétienne. Jusqu’à l’âge de quarante ans, les gens de la Mecque ne le connaissaient que comme un homme possédant un très bon caractère et d’excellentes manières; ils l’appelaient d’ailleurs « al-Amin », c’est-à-dire « l’intègre ». À ce moment-là, il ignorait qu’il allait bientôt être appelé à devenir prophète et recevoir une révélation de Dieu. Une fois investi de sa mission, il appela les idolâtres de la Mecque à n’adorer que Dieu, le seul et unique méritant d’être adoré, et à l’accepter, lui Mohammed, comme Son prophète. La révélation qu’il reçut fut mémorisée de son vivant par ses compagnons et mise par écrit par différents moyens (morceaux de cuir, pierres, grandes feuilles de palmier, etc.). C’est ainsi que le Coran que nous retrouvons de nos jours est exactement le même qui fut révélé au Prophète; pas une seule lettre n’en a été retirée ou modifiée, Dieu Lui-même en ayant garanti la préservation. Ce Coran constitue un guide pour toute l’humanité, en tous lieux et tous temps, et il affirme clairement que Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est le dernier des prophètes envoyés par Dieu
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
L’honnêteté
« Quand l’honnêteté disparaîtra, attendez-vous à voir arriver l’Heure. » Telles sont les paroles du prophète Mohammed (que la paix et les
bénédictions de Dieu soient sur lui). Ce dernier nous a donné certains détails sur les signes indiquant l’approche de l’Heure dernière, dont la tristesse des personnes vertueuses lorsqu’elles réaliseront que toute honnêteté a disparu autour d’elles. Aujourd’hui, au 21e siècle, nous vivons dans un monde où l’honnêteté est à la fois estimée et méprisée. Nous attendons des gens qu’ils soient honnêtes envers nous, mais nous éprouvons un certain plaisir à regarder des émissions télévisées ou des films qui font l’éloge du mensonge et de la tromperie.
Même inconsciemment, nous enseignons à nos enfants que le mensonge est acceptable. Quand nous leur demandons de répondre au téléphone et de dire que nous ne sommes pas là, nous leur apprenons à tromper les gens. Lorsqu’ils nous entendent refuser une invitation sous prétexte que nous sommes occupés, ils apprennent à mentir. Nous les réprimandons lorsqu’ils mentent alors qu’en réalité, ils ne font que suivre notre exemple. Que nous mentions nous-mêmes ou que nos enfants évoluent dans un environnement où la tromperie est répandue, ils apprennent rapidement et c’est ainsi que l’honnêteté disparaît graduellement du cœur de ceux et celles qui formeront la prochaine génération.
L’honnêteté comprend également le fait de dire la vérité et d’être digne de confiance; elle se manifeste à la fois dans la pensée, dans les paroles, dans les actions et les interactions avec les autres. En fait, cela va au-delà du fait de dire la vérité; l’honnêteté signifie aussi l’intégrité et le sens moral. L’islam exige de ses fidèles qu’ils disent la vérité et qu’ils soient honnêtes en toutes circonstances et leur interdit de mentir.
« Ô vous qui croyez! Craignez Dieu et soyez avec les véridiques. » (Coran 9:119)
Ibn Kathir, très connu pour son interprétation des versets du Coran, a expliqué la signification de ce verset. Il a écrit : « Être véridique et adhérer à la vérité signifie faire partie des gens véridiques et se protéger contre les calamités. Cela signifie également que grâce à ce trait de caractère, vous trouverez facilement une issue favorable aux problèmes que vous rencontrerez. »
Le véritable croyant, celui qui est réellement soumis à Dieu, possède plusieurs traits caractéristiques. De ces nobles traits, les plus manifestes sont l’honnêteté et la véracité dans le discours. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) était un parfait exemple d’honnêteté. Même avant sa mission prophétique, les gens le surnommaient « al-Amine » (i.e. le digne de confiance) et « as-Sadiq » (i.e. le véridique).
Une fois, le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) rassembla les habitants de la Mecque et leur demanda : « Ô gens de la Mecque! Si je vous disais que de derrière les montagnes, une armée avance vers vous, me croiriez-vous? » Ils répondirent d’une seule voix : « Oui, car jamais tu ne nous as menti. » Avant sa mission prophétique, tout le monde, sans exception, attestait de la véracité de son discours et de son honnêteté, car il avait toujours mené, parmi eux, une vie pieuse et irréprochable et ce, durant plus de quarante ans.
Lorsque le prophète Mohammed envoya une lettre à l’empereur de Byzance (Héraclius) pour l’inviter à embrasser l’islam, celui-ci envoya chercher le commerçant mecquois Abou Soufyan. Même si ce dernier était, à l’époque, un ennemi acharné de l’islam, il dit à l’empereur : « [Mohammed] ne ment jamais et ne trahit jamais personne; il commande aux gens d’adorer Dieu de façon exclusive, d’observer strictement la prière, de se montrer honnête et de pratiquer l’abstinence. »[1]
Cette honnêteté, qui est une partie essentielle du caractère du musulman, implique également le fait d’être sincère envers Dieu dans notre adoration, d’être sincère envers soi-même en respectant la loi de Dieu, et d’être sincère envers les autres en disant toujours la vérité et en étant honnête dans nos transactions (achats, ventes, mariage, etc). Il ne doit jamais y avoir de tromperie, de tricherie, de falsification, d’omission délibérée ou de rétention d’information; le musulman doit être transparent en toutes circonstances et aussi honnête, au fond de lui-même, qu’il le laisse paraître à l’extérieur.
Le Prophète nous a mis en garde contre les dangers qui guettent les gens malhonnêtes et nous a parlé des bienfaits que nous retirons d’une vie basée sur l’honnêteté. Il a dit :
« La sincérité mène à la vertu et la vertu mène au Paradis. L’homme qui dit toujours la vérité sera inscrit au nombre des véridiques. Le mensonge, quant à lui, mène à l’immoralité et l’immoralité mène au Feu (de l’Enfer). L’homme qui passe son temps à mentir finit par être inscrit au nombre des menteurs. » (sahih al-Boukhari)
Une véritable société islamique est basée sur l’honnêteté et la justice, sans aucune tolérance envers la malhonnêteté sous quelle que forme que ce soit. L’honnêteté dans toutes les transactions commerciales est une obligation et le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a exhorté les musulmans à être scrupuleusement honnêtes lors d’échanges commerciaux. Abdoullah ibn Omar était décrit comme le « frère de la nuit », car il passait ses nuits éveillé à prier, pleurer, implorer le pardon de Dieu et lire le Coran. Un jour qu’il était assis en compagnie d’amis intimes, il lut les versets suivants :
« Malheur aux fraudeurs qui, lorsqu’ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure, mais qui lorsqu’eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres leur causent une perte. De tels (hommes) ne pensent-ils pas qu’ils seront ressuscités en un jour terrible, le jour où tous les gens se tiendront debout devant le Seigneur des mondes ? » (Coran 83:1-6)
Abdoullah pleura jusqu’à ce que son visage devienne tout pâle, tout en répétant « le jour où tous les gens se tiendront debout devant le Seigneur des mondes ». Il était l’un des hommes les plus honnêtes et dignes de confiance, mais d’évoquer le châtiment attendant ceux qui auront trompé les autres le remplissait de crainte.
Le musulman qui recherche la satisfaction de Dieu et qui souhaite suivre la voie de la vertu doit être conscient des dangers inhérents au mensonge et à la malhonnêteté. Mais il doit également garder à l’esprit que Dieu est très miséricordieux et aimant et qu’Il peut pardonner même les péchés les plus graves si le repentir est sincère.
« L’honnêteté fut descendue des cieux et établie au fond du cœur de l’homme (du croyant sincère). Puis, le Coran fut révélé, les hommes le lurent (et apprirent de lui) et apprirent la sounnah. À la fois le Coran et la sounnah renforcèrent leur honnêteté. » (sahih al-Boukhari)
Ces paroles sont celles du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) qui, dans son discours, a souvent interdit la tromperie et le mensonge et encouragé l’honnêteté et la sincérité. Pour ceux qui souhaitent être du nombre des véridiques, le Prophète a laissé ces paroles de sagesse : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier dise une bonne parole ou se taise. » (sahih Mouslim)
Footnotes:
[1] Le texte complet du hadith se trouve dans Sahih Al-Boukhari.
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
AŠ-ŠARḤ (L’OUVERTURE)(1)
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
1. N’avons-Nous pas ouvert(2) pour toi ta poitrine?
2. Et ne t’avons-Nous pas déchargé du fardeau
3. qui accablait ton dos?
4. Et exalté pour toi ta renommée?
5. A côté de la difficulté est, certes, une facilité!
6. A côté de la difficulté est, certes, une facilité!
7. Quand tu te libères, donc, lève-toi(3),
8. et à ton Seigneur aspire.
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
1. Par la nuit quand elle enveloppe tout!
2. Par le jour quand il éclaire!
3. Et par ce qu’Il a créé, mâle et femelle!
4. Vos efforts sont divergents.
5. Celui qui donne et craint (Allah)(2)
6. et déclare véridique la plus belle récompense
7. Nous lui faciliterons la voie au plus grand bonheur.
8. Et quant à celui qui est avare, se dispense (de l’adoration d’Allah),
9. et traite de mensonge la plus belle récompense,
10. Nous lui faciliterons la voie à la plus grande difficulté,
11. et à rien ne lui serviront ses richesses quand il sera jeté (au Feu).
12. C’est à Nous, certes, de guider;
13. à Nous appartient, certes, la vie dernière et la vie présente.
14. Je vous ai donc avertis d’un Feu qui flambe
15. où ne brûlera que le damné,
16. qui dément et tourne le dos;
17. alors qu’en sera écarté le pieux,
18. qui donne ses biens pour se purifier
19. et auprès de qui personne ne profite d’un bienfait intéressé,
20. mais seulement pour la recherche de La Face de son Seigneur le Très Haut(3).
21. Et certes, il sera bientôt satisfait!
تحمَّلتُ وحديَ مـا لا أُطيـقْ من الإغترابِ وهَـمِّ الطريـقْ
اللهم اني اسالك في هذه الساعة ان كانت جوليان في سرور فزدها في سرورها ومن نعيمك عليها . وان كانت جوليان في عذاب فنجها من عذابك وانت الغني الحميد برحمتك يا ارحم الراحمين
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