السنة في الزواج (الجزء الاول) للشيخ سلطان العيد
La Sunna dans le mariage
(premiere partie)
Shaikh Sultan Al-‘Id
Louanges à Celui qui vous a créés d’une seule âme, puis a créé d’elle son épouse pour qu’elle soit à ses côtés. Et j’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah et que Muhammad est son serviteur et messager, que la prière d’Allah soit sur lui, sur sa famille et ses compagnons.
Allah a établi le mariage comme sunna afin de peupler l’univers, lorsqu’Il dit : « Parmi Ses signes est qu’Il a créé de vous-mêmes vos épouses afin que vous cohabitiez avec elles, et Il a mis entre vous affection et miséricorde, il y a en cela un signe pour un peuple qui réfléchit ». Celui qui trouve de quoi se marier, qu’il le fasse, par peur de la tentation et par obéissance au messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) qui a dit : « &O; vous les jeunes ! Celui d’entre vous qui le peut, qu’il se marie, cela est meilleur pour préserver son regard et son ***e. Et celui qui ne peut pas, qu’il jeûne, cela sera un bouclier pour lui. » (Al-Bukhari et Muslim).
Que le croyant sache que la facilité pour se marier est entre les mains d’Allah, qu’il revienne vers son Seigneur, cherche l’aide auprès de Lui et s’empresse vers Lui, car il est authentifié que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Allah vient en aide à trois personnes : celui qui a une dette et veut la régler, celui qui veut se marier et celui qui combat dans le sentier d’Allah » (At-Tirmidhi et An-Nasa’i). Celui qui est décidé à se marier, qu’il consulte son Seigneur, afin qu’Allah lui prescrive le bien, s’Il le veut.
Il est rapporté dans la sunna du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) qu’il faut regarder la femme qu’on désire épouser, d’après Jabir, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Celui d’entre vous qui veut épouser une femme, s’il peut voir ce qui va pousser à l’épouser, qu’il le f***e » (Abû Dâwûd). Et Al-Mughira ibn Shu’ba rapporte : « Je me suis présenté pour épouser une femme. Le prophète m’a dit : « L’as-tu regardé ? » Je répondis : non. Il me dit : « Regarde-la, cela est meilleur pour vous unir » (An-Nasa’i).
Celui qui veut se présenter pour épouser une femme, qu’il mette en avant certaines choses, parmi lesquelles : qu’elle soit pieuse, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « On épouse une femme pour quatre choses : son argent, sa famille, sa beauté ou sa religion. Mets la main sur celle qui a la religion, que tes mains te perdent ! » (Al-Bukhari et Muslim). ‘Abdullah ibn ‘Amr rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « La vie n’est qu’une jouissance p***agère, et la meilleure des jouissances de cette vie est l’épouse pieuse » (Muslim).
Qu’il cherche une femme féconde, et il voit cela en regardant sa mère et ses sœurs, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Epousez la femme douce et féconde, car je veux être la communauté la plus nombreuse le Jour de la résurrection » (Abu Dawud et An-Nasa’i).
Ensuite, qu’il se présente à son tuteur, et le mariage n’est pas valide sans l’accord du tuteur, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Toute femme qui s’est mariée sans l’accord de son tuteur, alors son mariage est nul, nul, nul » (Abu Dawud). Et Son tuteur doit mettre en avant certaines choses, parmi lesquelles : qu’il choisisse pour elle celui qui réunit la rectitude (salâh) et la piété (taqwa), car (cet homme) s’il aime (cette femme), il lui fera du bien et s’il ne l’aime pas, il ne lui fera aucun mal, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Si vient à vous celui dont vous agréez la religion et le comportement, alors mariez-le, sinon il y aura des troubles et de la corruption sur terre » (At-Tirmidhi et ibn majah).
Et il ne faut pas que le tuteur demande trop de dot d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Fait partie du bonheur (bon signe) de la femme, la facilité dans sa situation et la faiblesse de sa dot » (Abu Dawud). ‘Umar a dit : « N’augmentez pas les dots des femmes, car si c’était un honneur sur terre ou un acte de piété devant à Allah, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) l’aurait fait avant vous, et le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) n’a pas donné à ses épouses, ni demandé pour se filles plus de 12 once, et l’homme ne cesse de dépenser (pour la dot) au point qu’il éprouve quelque chose en lui contre cette femme » (Rapporté par les quatre).
Le tuteur doit consulter sa fille, et il commet un péché s’il l’a contraient, d’après le hadith rapporté par ‘Aisha : « Une jeune fille est venu voir ‘Aisha et lui a dit : « Mon père m’a marié à mon cousin pour agrandir sa richesse, et moi je ne veux pas ». ‘Aisha lui dit de s’asseoir jusqu’à ce que vienne le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam). Lorsqu’il vint, ‘Aisha lui expliqua la situation et le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) appela le père de la fille afin de régler ce problème, et la jeune fille dit : « O; messager d’Allah, j’accepte ce que mon père veut, mais j’ai voulu montrer que la femme a son mot à dire. » (An-Nasa’i). Et dans le hadith rapporté dans les deux Sahih, d’après Abu Hurayra, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « On ne marie pas la femme (qui a déjà été mariée) jusqu’à ce qu’elle l’ordonne, et on ne marie pas la vierge jusqu’à ce qu’elle accepte » les compagnons ont demandé : Comment accepte-t-elle ? Le prophète dit : « Par son silence ».
Lorsqu’il se présente pour demander sa main, il ne peut rester seul avec elle tant qu’ils n’ont pas fait le contrat de mariage, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Aucun homme ne reste seul avec une femme, sans que shaytan ne soit le troisième » (Ahmad).
a suivre. . . . أحمد أبو سعد
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